Par: Comptabilité 17-2-2014
Echouer, c’est apprendre !
On nous raconte en permanence la saga des grandes réussites, déjà que notre confiance en nous est atteinte et notre sentiment d’injustice (victimisation) bien exacerbé …
Mais observons bien les histoires, vous en connaissez beaucoup des réussites qui n’ont pas été précédée d’échecs ?
En fait je n’ai aucune donnée statistique, mais j’affirme tout de même haut et fort que « non »… et que « oui », oui parce que ces échecs sont vécus, ressentis, racontés comme de simples étapes du parcours de réussite. L'échec "est avant tout une question de perception et d'état d'esprit".
Mais en France nous sommes élevés sous la mère « de la peur de l’échec », c’est certainement pour cette raison que nos enfants sont parmi les plus stressés au monde (hormis les japonais), que nous sommes un peuple de pessimistes toujours prêt à brandir l’étendard du « oui, mais non, ça va pas marcher parce que … »
Cette angoisse à l'idée de se "planter" nous paralyse trop, beaucoup trop.
Pour vous faciliter la prise de risques, la digestion des échecs et conserver cette belle énergie de faire, adoptez donc les quelques réflexes suivants :
Prenez de la distance par rapport à l'échec,
"Lorsque l'on tente quelque chose, qu'il s'agisse d'une recette de cuisine, d'un concours ou d'un projet professionnel, on met en place des stratégies.
Rien ne peut nous garantir que ces stratégies seront couronnées de succès. Mais si l'on est conscient, en cas d'échec, que ce n'est pas nous 'le ou la raté(e)' mais bien les méthodes utilisées qui n'ont pas fonctionné, il sera beaucoup plus facile de remettre le pied à l'étrier et de s'en relever", assure Sylvaine Pascual, coach spécialisée en reconversion professionnelle
D’ailleurs, les grandes réussites marketing relèvent rarement de l’intelligence stratégique, leur pertinence nous apparait surtout lorsque nous (ils) théorisons « a posteriori ».
Débusquez votre méthode (dites stratégie) derrière l’échec et la réussite
Comprendre que nos succès ne sont pas forcément que le fait de notre génie personnel mais bien d'une méthode adaptée à notre personnalité permettra de gérer plus facilement les virages un peu dangereux.
Parlez de vos déboires, mais pas en boucle tout de même !
Et même si, comme le dit Groucho Marx, on n’est jamais entièrement mécontent devant l’échec d’un ami …..(Drôle et moi ça me fait rire)
""En parler autour de soi est indispensable. Aux personnes impliquées s'il s'agit par exemple d'un projet professionnel mais aussi à l'entourage. Parce que lorsque le projet tombe vraiment à l'eau, c'est bien cet entourage qui reste!", conseille Guilhem Bertholet.
Arrêtez-vous avant que le navire ne coule totalement
Persévérer c'est bien, mais ne soyez pas obnubilé par la volonté de tenir à tout prix. Cette volonté malsaine est destructrice et souvent le reflet soit d’un égo surdimensionné, soit d’un comportement de héro que personne ne vous demande d’ailleurs et qui fatigue tout le monde.
Terminer les choses le mieux possible et refaites-vous une santé
Vous êtes entrepreneur, vous le serez surement encore, alors ménagez votre futur, plus on balaie derrière soi, au sens propre comme au sens figuré, plus il sera facile de repartir à zéro.
"Aux Etats-Unis, lorsque vous ouvrez un compte professionnel à la banque, on vous demande en guise de préalable à toute discussion si vous avez déjà fait banqueroute. Si la réponse est oui, vos taux d'intérêts sont plus bas, parce que l'on part du principe que vous avez cette expérience et que vous ne referez pas les mêmes erreurs!", nous dit Jean-Noël Chaintreuil.
« Prenez le temps de digérer un échec, quel qu'il soit", recommande recommande t-il. "C'est dans cet 'après' que l'on peut avoir la lucidité de tirer des enseignements de ce qui n'a pas fonctionné ».
MLB pour Kaciléo
Inspiré de l’article de la journaliste, Caroline Franc Desages
Sources : lexpress.fr