Par: Comptabilité 2-7-2014
En tant qu’ancien dirigeant de cabinet conseil et de cabinet de recrutement, J’aide de temps en temps des personnes à préparer leur recherche d’emploi : le CV, la lettre de motivation, le comportement en entretien, etc.
Par ailleurs, j’écris régulièrement sur ce site. Aujourd’hui je voulais passer peu de temps (je suis devenue un peu « feignace ») sur le recrutement et les conseils qui pullulent à droite à gauche, souvent assez juste d’ailleurs.
N’écoutant que mon peu de courage du moment, je surfe un peu et trouve un article publié par cadremploi sur : « 6 phrases à éviter pendant un entretien de recrutement », pas de quoi fouetter un chat, mais conseils judicieux.
Je m’apprêtais donc à le reprendre tel quel lorsque je m’attarde sur les commentaires déposés par les internautes, et oh surprise, ils sont plus que négatifs et agressifs vis-à-vis de ces recruteurs « qui font actes d’abus de pouvoir en tyrannisant les candidats, refusent les vrais dialogues pour une approches convenues, etc…. »
Je me suis donc dis qu’il y avait un problème avec ce type de conseils qui laissent supposer qu’une phrase ou qu’un mot peu faire basculer un entretien de recrutement en défaveur du candidat, et que le recruteur « scrute » toutes les réponses et tous les mots prononcés pour avoir la satisfaction d’écarter une candidature.
Ce n’est pas vrai !
Le recruteur ne rêve que d’une chose que VOUS, candidat, soyez « le bon », car plus vite il trouve les bons candidats, plus vite il finit sa mission, se fait payer et consolide la relation avec son client.
Si les différents recruteurs font un certain nombre de préconisations, ce n’est pas parce que les recruteurs ne souhaitent pas entendre telle ou telle phrase, ou voir tel ou tel comportement, c’est tout simplement parce que ce que vous faites ou dites peut témoigner de vos fragilités, et que celles-ci peuvent interroger le recruteur, le faire douter, Et un recruteur qui doute ……
Prenons les exemples du papier fait par cadremploi :
En synthèse, il n’y a pas de phrases taboues, de mots interdits (dans la limite de la politesse évidemment) ou à contrario obligatoires.
Le recruteur à 1H30 pour se faire une idée de qui vous êtes, de vos motivations, de votre potentiel, c’est court et son besoin de réassurance est majeur surtout lorsque c’est une entreprise et non un cabinet, plus habitué à l’écoute.
La recette est simple : soyez clair, précis, concentré sur l’autre, sincère avec une dose d’enthousiasme
et ça se passera bien dans la plus part des cas, sauf à ce que d’autres candidats aient un cursus professionnel mieux adapté.
Les conseils qui vous sont donnés, ne le sont pas parce que ça fait plaisir au méchant recruteur, mais parce qu’ils vous permetteront, peut-être, de masquer des « défauts ou fragilités personnels » contre-performants pour VOUS.