Pour comprendre où va Facebook, vous devez comprendre les voies qu’il a prise.
Vous souvenez-vous "Poke"? de" Gifts » ou "Beacon" ? "Graph Search"? "Camera"? "Facebook email" ? "Places" ?" Deals " ? Ca ne vous rappelle rien ?
Don’t worry ce sont tous les produits et échecs de Facebook initiés au cours des sept dernières années. Mis bout à bouts, ils sont devenues les symboles d'une culture où l'innovation s'est apparemment évaporée.
Ceci a même infecté la filiale de Facebook Instagram, dont deux grandes réalisations depuis l'acquisition de la société - le partage de vidéo et le Message Direct - se sont « écrasées.
Mais l’échec le plus cuisant a sans doute été “ Home”, présenté en avril 2013. “Home” était un nouveau software créé pour donner aux utilisateurs un mode opératoire « facebook made » des téléphones Android. beaucoup de personne d’Apple sont venues pour travailler sur ce projet. mais Home reçu un mauvais accueil tant des professionnels que des utilisateurs.
Comment Facebook s’est-il retrouver dans cette galère ?
L’entreprise a été construite autour de la « philosophie » suivante : «Move fast and break things" les employés ont été encouragés à penser qu’il est mieux de construire et prototyper une idée plutôt que de parler de l’idée, le fameux hacker mantra de la" company" : "Code wins arguments".
Mais l’entreprise a grossi, elle a intégré près de 7000 salariés et elle fait face à la réalité des grandes organisations, où il est dur de convaincre quelqu'un de vous donner des ressources pour une idée...
Comme le dit un chef de produit qui est récemment parti pour construire son propre app(application). Il y a ce leurre autour du « proverbe » et vous savez quoi ? Je suis usé de me battre pour cette idée à l'intérieur de Facebook.
Les projets qui se sont vraiment frayés un chemin à travers le système ont fait face à d'autres fardeaux enracinés dans l'histoire de l'entreprise. Facebook donne peu de temps aux produits pour s'améliorer après le lancement. Une startup essayerait encore ou le changerait, mais cette culture n’existe pas chez Facebook.
Selon Bret Taylor, l'ancien CTO (directeur technique) de Facebook et maintenant le fondateur d'une application de création de document appelé Quip, "le tout premier succès de Facebook est l'intégration de partage de photo dans le Fil d'actualités. Et c’est presque par accident que Facebook est devenu le plus grand site de partage de photos du monde, "créant une dynamique," où, quand vous pensiez à un nouveau produit, il doit toujours s'intégrer dans le Fil d'actualités ( comme le produit de photos l’ a fait) parce que c'est ce qui draine utilisateur et trafic"
Facebook en mal de créativité
L'opinion communément admise dans l’entreprise est que, si vous ne le faites pas (intégrer le produit dans le fils d'actualité), il est IMPOSSIBLE de grandir vite.
D’autres voies ne sont pas facilement admises. La souplesse de création est endiguée par cette culture, en conséquence Facebook a de moins en moins de chance de créer une application révolutionnaire.
En effet, Facebook est en constante recherche du produit d’avenir, mais dans cette univers la prévision est complexe, aléatoire. Tout ce passe comme si le marketing, l’homme produit tuait l’innovation.
Le bon exemple est celui de Snapchat (application de partage de photos et de vidéos disponible sur plates-formes mobiles de type iOS et Android conçue et développée par des étudiants de l'université Stanford Californie.)
En effet, qui aurait pu prévoir le succès de photos éphémères? Personne !
Zuck a semblé comprendre ce défi quand il a annoncé en février la création de la division Creative Labs, qui fonctionnent comme un espace séparé à l'extérieur des équipes de produit traditionnelles de Facebook, pour "les choses qui sont naissantes."
" Creative Labs permettent aux équipes de s’émanciper des contraintes de temps et de penser aux problèmes," dit Scott Goodson, ancien ingénieur logiciel senior chez Apple. "Beaucoup de collaborateurs majeurs sont venus ici pour retrouver de la liberté et une sensation de petite équipe."
La réalité semble moins affirmée……selon Cathcart, manager de plusieurs projets au sein de l’organisation Creative Labs, les projets seraient plutôt issus de Marck….Ce qui semblerait confirmer que rien n’a vraiment changé.
Une chose a changé cependant, Facebook semble souhaiter être plus patient. Zuck affirme que les produits de type “Paper” ont besoin d’espace et de temps pour émerger, et il précise que l’entreprise ne cherchera pas à “tirer” de l’argent des applications avant qu’elles n’atteignent 100 millions d’utilisateur actifs par mois.
Tout ça indique clairement que Facebook ne veut pas jouer les simples hackers et qu’il veut toujours créer un « grand produit » tout en cherchant également acheter les applications les plus innovantes.
Comme vous voyez, il est devenu crucial pour Facebook de profiter d'un réseau beaucoup plus large d'applications pour alimenter son succès.
Sources : • Fast Company