Diversité
The Secret to Getting People to Adore You
J'ai récemment été chercher un ami à l'aéroport, et dès qu’il me voit, il me dit avec enthousiasme : « Je viens de rencontrer, dans l’avion, la plus belle femme de la planète! »
- « Jolie » ? « Elle s’appelle comment ? »
-- « En fait, je ne suis plus très sure…. »
- « Ok, qu’est-ce qu’elle fait dans la vie ? »
-- « Je ne me souviens pas »
J'ai continué à poser des questions sur ce mystère « plus belle femme de la planète » jusqu'à ce que mon ami admette qu’en fait, il ne se rappelait pas franchement de la conversation et que, probablement, il avait parlé tout le temps, ou presque.
Nous, les humains, nous aimons parler. À peu près chacun d'entre nous préfère parler sur soi, plutôt que d'écouter. Il n'y a rien de mal à ça, c’est comme ça, c’est tout.
Le travail n'est pas une vertu, c'est pour ça qu'il doit avoir du sens
Toujours d'après la conférence du philosophe André Comte-Sponville (relayée sur le site de Maestrio) qui me plait décidemment beaucoup ... Et que je relaye à mon tour.
" Les patrons me parlent de la baisse, voire de la disparition de la valeur du travail, notamment, chez les jeunes. Ce que je leur réponds alors, c'est que ce sont ces jeunes qui ont raison :
Le travail n'est pas une valeur morale, c'est pourquoi il doit avoir un sens !
Lorsque j'ai écrit "Petit traité des grandes vertus" certains chefs d'entreprise sont venus me voir en me reprochant de ne pas y avoir inclus un quelconque passage sur le travail.
Ce à quoi je leur répondais qu'il n'y en avait pas non plus dans les évangiles. Où avaient-ils jamais vu écrit "travaillez les uns les autres comme votre créateur travaille pour vous" ?
Ils me répondaient par la Genèse "tu gagneras ton pain à la sueur de ton front". .. Ce qui est effectivement une bonne définition du travail.
En fait, le travail n'intéresse ni l'entreprise ni le salarié
"Vous allez faire un métier très difficile puisque votre métier c'est ...de faire travailler les autres.
Or, posez-vous la question : combien parmi vos collaborateurs (ou futurs collaborateurs) continueraient à travailler pour vous si, comme ce pizzaiolo récemment, ils gagnaient 60 millions d'Euros au loto ?
Tendanciellement, la réponse est proche de zéro". Le travail est donc vécu comme une contrainte".
Votre métier : faire travailler des gens qui vivent le travail comme une contrainte.
Congeler vos ovocytes Mesdames, l'entrepreunariat vous le rendra
Apple et Facebook vont offrir la congélation des ovocytes aux employées qui le souhaitent.
Une initiative qui intéresse forcément les femmes entrepreneurs (???)
Choisir, le nombre, l’heure. Pour la première fois, deux grandes sociétés, Apple et Facebook, vont proposer le remboursement des frais médicaux aux salariées qui souhaiteraient congeler leurs cellules reproductrices.
Une initiative qui ne peut pas laisser insensibles les entrepreneures, bien souvent obligées de jongler entre les agendas familiaux et professionnels.
« Ce ne sont pas des philanthropes ». Aux yeux de Françoise Kourilsky, Coach, conférencière et auteure de deux livres sur l’accomplissement personnel, l’initiative de Facebook et Apple est toute sauf désintéressée. « Ils misent clairement sur les ressources de la gent féminine dans leur business ! », ajoute la dirigeante.
Ce qui n’est, de son point de vue, pas une mauvaise nouvelle non plus. Les femmes ont montré depuis longtemps les bienfaits qu’elles apportent aux différents conseils d’administration dont elles font partie.
Voilà en quelques mots le point de vue exprimé par Tancrède Blondé ou plus exactement ses interlocutrices dans récent son interview.
Arrêtons-nous quelques instants sur son contenu succinct et voyons les avantages mis en avant pour cette solution de programmation ....
Le 1er est naturellement moral, il faut bien légitimer comme on peut:
Accueillir un enfant dans les meilleures conditions
« C’est une initiative moderne, précurseur », mais aussi « coûteuse », rappelle Dominique Druon, dirigeante d’Aliath.
3 questions que ne devrait jamais poser un “leader”
Poser des questions est évidemment un précieux outil pour n’importe quel manager.
Poser les “bonnes questions” peut aider les managers à anticiper les changements, calibrer les opportunités, réorganiser, etc…
Mais toutes les questions ne sont pas bonnes, car si elles peuvent motiver, rassurer les équipes, elles peuvent aussi être faites ou vécues comme des reproches, elles peuvent être anxiogènes et démotiver les collaborateurs.
« Nous vivons dans un monde créé par nos questions »
dit David Cooperrider, professeur au Case Western Reserve University et pionnier de “Appreciative Inquiry”.
Il défend que les questions qui se centrent sur les forces (de l’autre) et utilise un langage positif sont très largement plus dynamisante que celles qui zooment sur les faiblesses.
Job Crafting : La solution managériale ?
Trouver un nouveau sens à son travail pour le salarié, remotiver ses équipes et éviter absentéisme et turnover pour l’employeur : le job crafting serait LA solution de management idéale ?
Le Job Crafting est l'art de laisser le collaborateur libre de « façonner » son travail pour le rendre plus attractif. Traduit littéralement, cela signifie peu ou prou « travail façonné par la main ».
Autrement dit c'est la manière dont le collaborateur adapte, modèle, sculpte, transforme son job afin de le rendre plus attrayant, moins routinier, moins rythmé par les mêmes tâches répétitives, donc moins ennuyeux...
D’après Yann Coirault, ce n’est pas une démarche abstraite ou utopiste mais bien une approche concrète visible qui développe créativité et efficacité voire baisse de l'absentéisme...Sous réserve que le top management porte véritablement le projet. »
Partant de la constatation que « La motivation et le bien-être au travail reposent notamment sur la variété et la diversité des tâches. Ainsi que sur les perspectives professionnelles"
Le job crafting permet de façonner son job en fonction de ses attentes et de le rendre ainsi plus attrayant.
Plus d’autonomie, plus de contacts avec le reste de l’équipe, moins de routine, des perspectives différentes : ce qui vous manque dans votre job actuel, vous pouvez l’obtenir en « customisant » votre poste !
Si votre hiérarchie l’accepte… Car encore beaucoup de managers sont assez réticents à cette idée…
Voilà pourquoi ils ont tort !
Plus de créativité et donc plus d’efficacité !
La créativité est souvent vécue comme une perte de temps pour l’entreprise alors que cela peut au contraire représenter un véritable levier d’efficacité !
Permettre aux salariés de s’interroger sur leur poste, de réfléchir à leurs envies, leurs besoins, de trouver une façon de changer leur quotidien, d’améliorer leur poste : imaginer des leviers d’actions pour changer sa mission, cela peut être un challenge positif source d’efficacité dans l’entreprise !
Générez de vraies valeurs pas de mauvaises règles
Les valeurs sont au coeur de la partie cachée de l’Iceberg. Nous ne les voyons pas directement et c’est souvent difficile d’en parler car elles sont au fond de notre jardin secret avec d’autres éléments (notre éducation, notre famille, nos croyances…) dont on ne parle pas facilement dans notre vie professionnelle quotidienne.
Facebook : “The hacker way” ne peut pas résoudre tous les problèmes
Pour comprendre où va Facebook, vous devez comprendre les voies qu’il a prise.
Vous souvenez-vous "Poke"? de" Gifts » ou "Beacon" ? "Graph Search"? "Camera"? "Facebook email" ? "Places" ?" Deals " ? Ca ne vous rappelle rien ?
Don’t worry ce sont tous les produits et échecs de Facebook initiés au cours des sept dernières années. Mis bout à bouts, ils sont devenues les symboles d'une culture où l'innovation s'est apparemment évaporée.
Ceci a même infecté la filiale de Facebook Instagram, dont deux grandes réalisations depuis l'acquisition de la société - le partage de vidéo et le Message Direct - se sont « écrasées.
Mais l’échec le plus cuisant a sans doute été “ Home”, présenté en avril 2013. “Home” était un nouveau software créé pour donner aux utilisateurs un mode opératoire « facebook made » des téléphones Android. beaucoup de personne d’Apple sont venues pour travailler sur ce projet. mais Home reçu un mauvais accueil tant des professionnels que des utilisateurs.
Comment Facebook s’est-il retrouver dans cette galère ?
L’entreprise a été construite autour de la « philosophie » suivante : «Move fast and break things" les employés ont été encouragés à penser qu’il est mieux de construire et prototyper une idée plutôt que de parler de l’idée, le fameux hacker mantra de la" company" : "Code wins arguments".
Faut-il être ami avec son supérieur ?
Le réseau social familial : une super idée
Créer un réseau pour papy, mamy, papa, maman, les soeurs, les frères, les tantes, les oncles, les cousins et moi... Je trouve ça assez chouette.
Pouvoir parler "au clan" facilement, simultanément et pouvoir y inclure les grands parents mais aussi les arrières grands parents, ça me plaît, c'est doux, c'est respectueux de nous.
Ca donne l'impression que toutes ces évolutions ne laissent pas la moitié de la population (les "vieux séniors") de côté. Un espace à nous, tout seul, dans ce monde brutal.... Et ne pas être solicité par des "amis" que l'on ne connait pas, de temps en temps ça soulage !
En plus, comme ça c'est bien rangé : (et oui pour moi, l'ordre c'est important.... Je sais c'est grâve, mais c'est l'âge!)
- Nos amis sur Facebook,
- Nos contacts professionnels sur LinkedIn,
- Notre îlot à nous sur le réseau familiale (ce qui évitera que un bon nombres de problèmes... la famille c'est pas les amis)
Ces atypiques qui font tant de bien…Mais si peu d’adeptes !
et je me laisse donc aller à quelques réflexions autour de ce sujet, d’autant que je me sens particulièrement concernée…
A l’ère des discours sur la diversité dans les grandes organisations, où le « clonage » est de mise, beaucoup revendiquent cette recherche d’atypisme, mais peu parviennent à intégrer ce type de profil.
Pourquoi ?
- Essentiellement parce qu’elles n’en veulent pas, parce ce que la caste les rejette, car elle ne reconnait pas chez eux les mots, les phrases, les attitudes, les idées tellement partagées qu’elles en deviennent des idées reçues, qui attestent de l’appartenance au groupe et se sent donc en danger de remise en cause, ou d’inconfort.
- Parce que les modes de travail récurrents des équipes d’encadrement (réunions diverses, discours autour des situations,…) sont peu compatibles avec les atypiques, souvent plus mobiles, plus adaptables et moins systématiques.
L'incertitude source de création de valeur
Quand la confiance remplace le contrôle
« l’incertitude est d’abord source d’espoir, de différentiation et de création de valeur réelle ».
Dans son livre Neuromanagement, Robert Branche, conseil en management, montre l’importance des processus inconscients dans les entreprises et comment, en s’appuyant sur eux, développer performance et réactivité.
Dans son dernier ouvrage, les Mers de l’incertitude, il expose comment tirer parti de l’incertitude et diriger en lâchant prise.
Ces propos sont illustrés, notamment par les quelques principes simples, mais tellement inhabituels, mis en place par Jean-François Zobrist, patron atypique, qui a fait de la fonderie Favi, un leader mondial dans son domaine :
-
C’est l’homme, et lui seul, qui est capable de manager l’incertain, nos systèmes inconscients se sont construits pour y faire face.
-
L’homme est bon : il ne vole pas, il est intelligent, il n'est pas paresseux, il n'a pas besoin d'objectif ou de prime individuels, il ne fait pas exprès d'arriver en retard, il sait s'organiser, il est hyper réactif, il a une conscience innée de la qualité…
-
Il n’y a pas de performance sans bonheur,
-
L’amour du client comme base de la culture d’entreprise.
D’après, Robert Branche Jean-François Zobrist a mis en œuvre ces principes pendant de longues années et en a démontré l’efficacité :
- Il a effectivement supprimé les fonctions de contrôle, en confiant ce dernier directement aux ouvriers qu’il a mis au cœur de tous les processus,
- Il a constitué des mini-usines de quelques dizaines de personnes organisées autour d’un client ou d’une famille produits, et regroupant ouvriers et commerciaux autour d’un chef élu par eux,
- Il a suivi en permanence le cash-flow, qui, selon sa métaphore, est l’oxygène de l’entreprise, c’est-à-dire ce flux indispensable à la vie,
- Il a accéléré tous les processus, en développant l’auto-organisation,
Le conflit n’est pas l’échec de la relation, il en fait partie !
Déjà le conflit est «très normalement » l'expression de la diversité humaine, et, plus important, il constitue une richesse, un ferment de progrès.
En effet, comme le note Walter Lippmann : « Quand tout le monde est du même avis, c’est que personne ne réfléchit beaucoup ».
Dans une équipe, dans un groupe, il est également un signe d'implication. « Quand il n'y a pas d’expression de différence, proposition d'alternatives…, c'est souvent un signe de désengagement et de manque d'intérêt ».
Dans tout groupe humain il y a des divergences, des différences à propos des valeurs, des solutions à choisir, des décisions à prendre, des méthodes à mettre en œuvre, des ressources à distribuer, du pouvoir à répartir, des opinions, des motivations, des besoins à satisfaire, des intérêts, des comportements promus...
En soi, pas de problème, mais tout ça génère des tensions, qui, si elles ne sont pas gérées, développent une sorte d’inflammation qui peut métastaser très vite et rendre la situation très conflictuelle.
Pour résoudre la crise : changeons de posture
Ethique d'entreprise et évolution du monde !
Les dirigeants doivent prendre conscience que la vie dans l’entreprise produit la vie à l’extérieur des entreprises.
Ce qui se joue dans le privé détermine ce qui se joue en public
Ce qui se joue dans le privé (en entreprise) détermine ce qui se joue en public (à la maison, dehors dans nos villes et villages).
Plus précisément, l’entreprise crée des manières de se comporter, des manières d’habiter la réalité, d’habiter l’environnement, des éthos. Les collaborateurs, tout en travaillant, créent et développent une éthique (une manière d’habiter le réel) de manière consciente ou inconsciente. Les entreprises ne peuvent plus se permettre d’être neutre devant leur éthique
Les dirigeants doivent s’intéresser, définir l’éthique qu’ils veulent voir appliquer dans leur entreprise, pour la performance de leur entreprise, le bien être collectif sachant qu’elle rejaillit d'une façon ou d'une autre sur la construction du monde présent et futur..
Les entreprises ne peuvent plus se permettre d’être neutre devant leur éthique, ni pour leur profit à long terme ni pour les hommes et les femmes qui y vivent.
Ces 10 choses qui nous énervent le plus au quotidien !
Parce que le quotidien est fait de petites choses bonnes et mauvaises, une étude a été menée en Angleterre pour savoir par quoi les gens étaient le plus agacés dans leur vie.
Voici le top 10 des 2000 personnes interrogées :
- Les gens qui dépassent dans une file d'attente
- L'impolitesse en général
- Les gens qui n'écoutent pas
- Voir quelqu'un cracher en public
- Etre mis en attente
- Les profiteurs
Enthousiasmez l'imagination !
Le modèle du « sachant » venu d’en haut et qui distribue les conseils, s’insinue et impose des modes d’organisation à chacun s’essouffle essentiellement pour 2 raisons :
- il ne permet plus à l’entreprise de réagir aussi vite qu’il le faudrait,
- il ne facilite pas un bel enthousiasme, devenu moteur des entreprises performantes et attractives.
Le modèle émergeant s’intéresse au processus de création et d’initiative des équipes et se développe autour d’un management qui sollicite, stimule, reconnaît, l’imagination en tant que valeur professionnelle et surtout … s’en sert.
C’est « tout bénéf » car donner ses idées, prendre des initiatives ou contribuer à un projet innovant est enthousiasmant :
- Ça donne du sens, de l’énergie et du plaisir développe le sentiment d’appartenance.
- Ça crée de la proximité dans l’entreprise : une proximité de valeurs, d’intérêts, de buts et de stratégie
Qu'est-ce que l'égalité des chances ?
L'égalité des chances est une vision de l'égalité qui cherche à faire en sorte que les individus disposent des "mêmes chances", des mêmes opportunités de développement social, indépendamment de :
- de leur origine sociale ou ethnique,
- de leur sexe,
- des moyens financiers de leurs parents,
- de leur lieu de naissance,
- de leur conviction religieuse,
- d'un éventuel handicap…
Allant plus loin que la simple égalité des droits, l'égalité des chances consiste principalement à favoriser des populations qui font l'objet de discrimination afin de leur garantir une équité de traitement.
CV anonyme, une fausse bonne idée de plus ?
Marre d'être recalé en fonction de votre apparence physique ?
Le Conseil d'État a sommé mercredi le gouvernement de prendre le décret d'application d'une loi de 2006 qui rend obligatoires les CV anonymes dans les entreprises de plus de 50 salariés pour lutter contre les discriminations à l'embauche.
La plus haute juridiction administrative a jugé que "le délai raisonnable imparti" au gouvernement pour rendre la mesure applicable était "dépassé" et a donné six mois au Premier ministre pour publier un décret.
Le Conseil a reconnu que le gouvernement avait rencontré des "difficultés" dans l'élaboration de ce texte et que la conduite "d'expérimentations et leur évaluation" prenaient du temps. Mais le Conseil a estimé que cela ne justifiait pas un tel retard.
Votre physique détermine-t-il la réussite de votre carrière professionnelle ?
L’entreprise est une source intarissable de discriminations : entre hommes et femmes, entre les personnes de souche et celles qui ont des origines étrangères, etc…
Mais la première des discriminations n’est elle pas tout simplement celle que la nature a bien voulu nous accorder : le physique.
Tout le monde a connu un ami, une connaissance, voire un ennemi, qui réussit tout grâce à sa beauté physique. Tout du moins qui s’en trouve facilité dans la réalisation de ses objectifs.
Et si, dans le monde de l’entreprise, certaines discriminations trouvent l’écho médiatique qu’elle mérite, celles concernant les inégalités de beauté cherchent encore son collectif. Pourtant, cette dernière frappe partout et tous les jours dans le monde professionnel.
Déjà lors de l’envoi du CV… avec photo. Qui osera dire qu’un CV illustré d’un visage aux formes gracieuses ne part pas avec un avantage substantiel ?
Le directeur de l’Observatoire des discriminations et auteur de l’Essai Le Poids des Apparences (Odile Jacob), Jean-François Amadieu, le confirme à l’Entreprise : « Tout le monde sait que la première impression est capitale, or celle-ci passe d’abord par l’apparence physique ».
Les patrons préfèrent les employés qui arrivent tôt
On parle souvent en ce moment de flexibilité des horaires, des entreprises qui laissent leurs salariés organiser comme ils veulent leur journée de travail. Mais inconsciemment, les patrons et les managers préfèrent de loin les employés qui arrivent tôt le matin.
C’est ce qu’on appelle un « biais matinal »
Des chercheurs de l’Université de Washington ont étudié les évaluations de plus de 200 employés (pas uniquement aux Etats-Unis), en comparant leurs heures d’arrivée avec celles des managers qui les notaient.
Pour ces salariés, dont l’arrivée au travail s’étale entre 5 heures du matin et 9h45 (avec en moyenne un début de journée de boulot vers 8h42), les chercheurs ont remarqué que ceux qui arrivaient le plus tard étaient aussi les plus mal notés par leurs supérieurs.
Les lève-tôt mieux notés par les managers
Dans une seconde expérience, des étudiants devaient jouer le rôle d’un manager dans une entreprise fictive et noter la performance des employés sous leur responsabilité.
Les jeunes et les réseaux sociaux : les fausses idées reçues
Lorsqu’on parle de réseaux sociaux et de jeunes, ces derniers sont perçus comme des êtres narcissiques, dénués de toute pudeur, avec une forte addiction. Ce sont trois idées fausses selon la sociologue Joëlle Menrath qui décrit des êtres qui gèrent plutôt avec discernement leur vie numérique.
Dès que le sujet des jeunes et des réseaux sociaux est évoqué, les trois premières idées qui viennent à l’esprit sont que les jeunes sont narcissiques, étalent leurs vie privée et intime, et tout cela avec une certaine addiction.
Le narcissisme chez les adolescents
La sociologue Joëlle Menrath dément ces trois idées. Elle a rencontré 25 adolescents de milieux sociaux contrastés et a présenté le résultat de cette étude qualitative réalisée pour la Fédération française des télécoms (FFT), lors de la conférence organisée par l’Adetem le 21 Mai, sur le thème du « vrai comportement digital du consommateur. »
Première critique, les réseaux sociaux sont vus comme « une autoproduction, une écriture de soi et un certain égocentrisme » cite la sociologue. L’exemple le plus pertinent est d’ailleurs « le selfie. » Mais Joëlle Menrath le perçoit plutôt comme « un code gestuel ». « C’est ‘l’équivalent d’un vêtement qui permet un remaniement identitaire par des photos de soi travaillées » dit-elle.
Le désastre du multitâche
Le multitâches ruine votre productivité
C’est la « qualité » à la mode sur les offres d’emploi. Les nouveaux travailleurs se doivent d’être multitâches et polyvalents.
Ils doivent tout maîtriser, comprendre des données très différentes et les analyser, gérer plusieurs dossiers en même temps et travailler sur deux écrans.
Le fameux mouton à 5 pattes. Il doit tout connaître, et tout gérer en même temps. Pourtant, à ce sujet, les études sont formelles : si la polyvalence peut être un atout, être multitâche rend inefficace.
On pense bien évidemment à la vie professionnelle, mais ce constat est aussi valable au quotidien.
Manque de résultats : Les sept erreurs à éviter
Le sportif qui ne regarde que le tableau d'affichage des points sans se préoccuper de la balle et de l'action en cours perdra.
Le manager obnubilé par les chiffres, les taux, les quotas se retrouve dans une posture identique : il ne s'intéresse pas au "comment".
Pourtant, il a intérêt à se pencher sur la bonne façon de gagner plutôt que de ressasser le passé et de suivre ses impulsions.
Voici sept attitudes à proscrire.
- Comparer la prestation à des moyennes
"En principe, quand un commercial décroche x rendez-vous pas mois, il signe x contrats. Tu es loin du compte, il faut te ressaisir !"
Surf au bureau, permis ? pas permis ?
Est-ce que je peux surfer à titre personnel au bureau ?
Oui, le Code du travail l'autorise mais dans des conditions raisonnables (un terme relativement flou). Deux textes font référence à l'usage personne d'Internet et de la messagerie électronique au bureau :
- L'arrêt Nikon du 2 octobre 2001, stipule que "l'employé, bien que sur son lieu de travail, conserve le droit au respect de sa vie privée et notamment au respect des correspondances."
- La position de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) : "L'usage personnel d'Internet sur le lieu de travail est autorisé dans les limites du 'raisonnable', au nom du droit à la liberté résiduelle. Toutefois, cet usage personnel ne doit pas affecter la sécurité des réseaux ou la productivité de l'entreprise concernée."
Quelles sont les "limites du raisonnable" ?
Cela reste à l'appréciation de chaque employeur. Vérifier ses mails 5 minutes par jour
Aider les aidants
Selon, Serge Guérin, Rédacteur en chef de la revue Reciproques, centrée sur la problématique des aidants et du don et auteur d'une vingtaine d'ouvrages, soutenir les aidants deviendra un enjeu fort pour les entreprises. En effet, parmi les salariés
20% des plus de 40 ans aident une personne âgée
Ces aidants, souvent des aidantes, sont pour partie des seniors et des retraités, mais en fait plus de 40% d’entre eux sont en activité professionnelle, (étude de Malakoff Mederic), ce qui signifie que 14% des salariés aident un proche et cela joue sur leur activité professionnelle.
Les aidants de proches contribuent très directement à la bonne vie des aidés et à la réduction de la charge publique.
C’est un sujet d’importance pour les entreprises. D’autant que tout indique que ces chiffres sont orientés à la hausse.
De ce point de vue les soutenir est une démarche non seulement humaniste mais réaliste.
77 jours de plus tu travailleras
Les femmes doivent travailler 77 jours de plus pour gagner autant que les hommes !
Ca veut dire que les femmes gagnent en moyenne 28% de moins que leurs collègues masculins. Ce chiffre est surtout dû à l'incidence du temps partiel.
En réalité, et selon les statuts, l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes se situe dans une fourchette de 11 à 20 %.
C'est beaucoup, mais l'écart a tendance à se réduire légèrement.
Comment la France se situe-t-elle par rapport à ses voisins ?
Globalement, la situation est la même partout :
- Aux Etats-Unis, l'écart est de 23%.
- Dans les pays européens comme l'Allemagne, la Suisse, l'Italie ou le Royaume-Uni, la fourchette est à peu près la même aussi.
- Le pays où l'écart de salaire est le plus faible est la Suède, avec 13,9%
Ateliers conseils : La semaine de la diversité du 2 au 6 juin
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Maximiser son employabilité, optimiser sa recherche d’emploi, faire de son entretien une véritable opportunité d’embauche… Autant de défis auxquels un-e candidat-e à l’emploi doit faire face.
A Compétence Egale a créé la Semaine de la Diversité dans le but de mettre à disposition toutes les compétences de son réseau (plus de mille consultants) à des personnes en recherche d’emploi et en difficulté.
Sous forme d’entretien conseils individuels et d’ateliers collectifs, la journée diversité apporte un réel soutien dans la recherche d’emploi
Maman j’suis bloqué dans l’ascenseur
et pas en haut !
Quel est le mot qui vient spontanément à l’esprit des moins de 30 ans lorsqu'on leur parle d'«égalité des chances» ? Discrimination !
Tout est dit. Qu'ils soient blasés, pessimistes ou tout simplement réalistes, les jeunes, en toute certitude, ne croient plus en l'ascenseur social.
C'est la conclusion d'un sondage publié ce 27 février par l'institut Montaigne et le groupe de conseil en communication Tilder.
Clairement, pour les Français, et pour les moins de 30 ans encore plus, l'inégalité est au rendez-vous autour de deux sujets clé l'accès à l'emploi et au logement (environ 74%)
Subir le racisme provoque-t-il un vieillissement précoce ?
C'est une étude parue en janvier qui pose une question nouvelle, à laquelle on n'aurait pas pensé spontanément et qui prend un écho particulier dans la France de ce début 2014, où la haine de l'autre fait une réapparition aussi spectaculaire que nauséabonde.
La question, qui donne son titre à ce billet, est la suivante : subir le racisme provoque-t-il un vieillissement précoce ?
La discrimination et les actes racistes ont-ils un impact biologique mesurable chez ceux qui en sont victimes ?
Parue dans l'American Journal of Preventive Medicine, cette étude américaine ne prétend pas apporter une réponse définitive mais seulement lancer le débat avec un premier jeu de résultats. Si je m'y arrête aujourd'hui, c'est pour son approche originale et transdisciplinaire et aussi parce qu'elle est co-signée par le Prix Nobel de médecine 2009, Elizabeth Blackburn, qui n'a pas spécialement pour habitude de donner dans l'incongru et le frivole.
Tu as fait du beau travail !
Allez, disons-le franchement, ce n’est pas dans l’habitude du manager français de dire ce genre de chose. Quand les choses vont bien, on ne le dit pas justement !
Nous sommes plutôt enclin à nous exprimer quand les choses vont de travers, ne vont pas comme il faut, bref, quand nous jugeons que le travail est mal fait ou pas assez bien fait.
Mais au delà du fait que le travail "bien accompli" est la règle, la norme à partir de laquelle nous évaluons les choses, les actes, le travail,
le grand drame de la modernité est qu’on ne s’étonne plus de rien.
S’étonner, c’est regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois, appliquer une naïve lucidité sur le réel, ou plutôt une lucide naïveté sur les choses qui nous entourent.
Apprendre à mettre entre-parenthèse, quelques secondes seulement, quelques minutes seulement, nos espérances et nos craintes pour apprendre à s’étonner.
Le recrutement collectif limite les discriminations à l'embauche
Si la décennie qui vient de s'écouler a été marquée par la volonté d'agir des entreprises pour lutter contre les discriminations à l'égard des femmes et des minorités ethniques, aussi bien à l'embauche que pour les promotions, force est de constater que les bonnes intentions n'ont pas toujours été suivies d'effets, loin de là.
Parmi les femmes actives en France, seulement 6 % occupent des postes de direction générale, la même proportion depuis... 1995. Quant aux minorités ethniques, bien que la loi n'autorise pas la collecte de données statistiques les concernant, l'observation de la classe dirigeante française suffit à constater leur faible représentation.
Vous y croyez, vous, au partage et à la collaboration ?
La problématique de la coopération et du partage des connaissances ne saurait, faire l’impasse sur la dimension psychologique et affective des relations professionnelles.
En d’autres termes,
la connaissance est une notion intimement liée à l’humain, ses modes de représentations, ses désirs et ses tabous.
Certains, pour pallier à cette difficulté et à ses aspects irrationnels, tentent de rassembler les divergences entre les hommes autour d’une convergence d’intérêt qui leur seraient communs.
La logique de communautés d’intérêts, qu’elle soit structurée autour de réseaux, de pratiques professionnelles ou de projets « coopétitifs » par exemple, est naturellement plus susceptible de favoriser une logique de partage et de coopération qu’une simple invitation gratuite à donner son savoir.
Plaidoyer du franc-parler
La franchise est un des fondements de la performance de l'entreprise.
Et pourtant, le franc-parler n’est pas toujours, et souvent pas vraiment, de mise dans nombre de nos sociétés, tant de la part des dirigeants, des managers que des collaborateurs.
Il semble même que la langue de bois et les discours convenus l’emportent souvent sur des dialogues qui, pour être parfois tendus ou mouvementés, n’en sont pas moins constructifs.
- Comment maintenir la motivation d’un professionnel, si on ne respecte pas l’expertise des « sachant » ?
- Et comment respecter son expertise et lui déniant son droit, ou plutôt son devoir d’intervention ?
- Et comment respecter son propre travail si l’on se tait là où il faudrait parler ?
Bocal à c.. (suite), libérez les, libérez-vous
Parfois, c’est pas de bol, nous ne disposons pas des bocaux adéquats pour y ranger nos abrutis personnels.
Pas assez grands, pas assez nombreux, nos bocaux à C..habituels ne correspondent pas aux dimensions rabelaisiennes de la connerie qui nous entoure…
Seuil de tolérance un peu bas ?
Avant de s’insurger contre un monde vraiment, vraiment mal fait, il est peut-être temps de vérifier si notre système d’évaluation de la pénibilité d’autrui ne présenterait pas quelques défaillances…. Commençons par observer ce qui se passe quand les abrutis autour de nous sont étonnamment nombreux.
Quel ennui : il y a tellement de cons autour de vous que vous n’avez plus assez de pots dans lesquels les enfermer. Votre cave déborde, votre laboratoire à con tourne en surrégime faute de personnel suffisant pour traiter le flux.
L’empathie « LA » compétence managériale
Le saviez-vous, l’empathie devient une compétence « managériale » très prisée.
Il nous fallait être, exigence, puis exemplaire, puis « associé, distant et méta », maintenant il nous faut être empathique
On savait jusque-là que l’empathie (souffrance de ce qui est éprouvé, en grec) désigne la "compréhension des sentiments et des émotions d'un autre". En langage courant, ce phénomène est souvent traduit par l'expression « se mettre à la place de » l'autre. Ne confondez pas l’empathie avec la compassion
Ca n'a rien à voir, pour comprendre l’empathie prenons l’exemple du lion et de la gazelle....
- Pour attraper et manger la gazelle le lion pense comme elle, ce qui lui permet d’envisager sa trajectoire… Le lion est empathique !
- S’il pleurait sur le sort funeste de sa proie, il serait compassionnel !
Urgence et excellence...Je craque !
Mais il y en a bien d’autres…..
Nous n’agissons plus, nous réagissons !
Les nouvelles technologies, par exemple, jouent un rôle considérable dans notre mal-être puisqu’elles ont créée un monde atemporel.
Elles ont introduit un temps factice, l’instantanéité, le règne de l’immédiat. Des centaines d’informations nous parviennent à la conscience et l’injonction d’en faire quelque chose dans l’immédiat nous fatiguent.
Nous n’agissons plus au travail, nous réagissons dans l’urgence éternelle : nous n’avons plus de temps devant nous, en tous cas c’est l’impression que nous avons.
Pire, nous nous mettons à parler de nous-même en empruntant un langage informatique : « je me suis mis en mode machine de guerre pour ce dossier patron! ».
Le sens se recherche désormais dans le travail ...
et non dans le triptyque des repères traditionnels
Recrutement : tout le monde fait de la discrimination !
« En matière de recrutement, tout le monde fait des discriminations, même si ce n’est pas forcément volontaire », avertit Fabienne Margotteau, vice-présidente.de l’association A Compétence Egale.
Recruter, c’est précisément évaluer des candidats et opérer des choix selon certains critères. Mais lesquels ?
Le risque est que ces critères soient subjectifs et aboutissent à des discriminations :
- « les séniors sont trop chers ou peu adaptables »,
- « les femmes ne sont pas suffisamment disponibles »...
Ces représentations stéréotypées constituent sûrement la part importante des discriminations, mais il en est d’autres qui sont plus difficilement détectables. « Beaucoup de recruteurs ont tendance à s’intéresser davantage aux personnes qui leur ressemblent et donc à les recruter », appuie Fabienne Margotteau qui propose une formation sur le sujet.
Don de RTT : le Sénat nous fait son festival
Deux jours, une nuit
Quel rapport entre un film projeté à Cannes et les dons de RTT entre collègues désormais autorisés par la loi ?
La fin de l’individualisme forcené, une nouvelle forme de rapports sociaux, et surtout la prise en compte de toutes ces foules sentimentales. Celles qui ne pensent pas qu’au pognon mais, de temps à autre, aux autres.
Le film, c’est celui des frères Dardenne, intitulé "Deux jours, une nuit", projeté cette semaine en sélection officielle au Festival de Cannes et dans les salles le 21 mai . Le film raconte l’histoire d’une ouvrière belge (incarnée par Marion Cotillard) en passe d’être licenciée. Pour lui éviter la sortie, elle doit convaincre neuf de ses collègues de ne pas toucher une prime de 1000 euros.
Diversité des âges, l'atout chance !
Martine Lachat-Brailly pour...
Le top 3 des discriminations à l'embauche des cadres
L’âge, la grossesse, l'apparence physique… Les critères de discrimination à l’embauche sont encore nombreux selon les cols blancs. Et les entreprises peuvent mieux faire pour les endiguer.
84 % des cadres placent ainsi le critère de l’âge en haut de la liste des facteurs de discrimination
18 Mars colloque
Et, si une personne sur quatre est susceptible d’y être confrontée au moins une fois au cours de sa vie, les entreprises sont encore démunies pour favoriser au mieux l’intégration et le maintien dans l’emploi des salariés fragilisés par leur santé mentale. Dans un contexte social où les problématiques du vivre ensemble et du « bien-être au travail » sont au coeur des préoccupations, l’intégration réussie d’un citoyzen ou d’un collaborateur handicapé psychique aide à poser des règles et des repères utiles pour tous.
Reconnu comme un handicap par la loi du 11 février 2005, au même titre que les handicaps sensoriel et moteur, le handicap psychique caractérise les personnes atteintes d’une maladie psychique dont les conséquences affectent durablement leur personnalité, leur comportement et leur adaptation sociale.
De nombreuses personnes souffrant de troubles psychiques travaillent en entreprise, un accompagnement et des aides existent. Elles concernent notamment le droit, les dispositifs territoriaux et la vie quotidienne au travail.
C’est pourquoi ce colloque articulé autour de quatre tables rondes, souhaite aborder la question sous différents angles tels que la définition et la reconnaissance de la santé mentale, les actions des villes, l’autonomie, les possibilités et les opportunités pour l’entreprise et la place de l’accompagnement humain. Osons croiser les regards L’objectif de cette journée d´échanges est de faire le panorama, au sens large, des visions et des actions qui répondent à la double problématique « insertion professionnelle et maladie psychique ».
Les professionnels du monde de l’entreprise vont pouvoir échanger et s’informer auprès du secteurs médical mais aussi des institutionnels en lien avec la justice, les collectivités locales, le logement. Plus largement encore, il s’agira de placer cette problématique dans un contexte international afin d’observer les actions d’autres pays, notamment en termes de représentation mais aussi de prise en charge.
La vocation de cette conférence organisée par Les Ateliers Ruty est à la fois d’apporter un éclairage et des éléments de réponse sur ce sujet mais aussi d’être un espace d’écoute et de parole qui puisse dépasser les tabous et les peurs.
Osons donc croiser les regards, se nourrir des témoignages et diffuser à un large public les pratiques innovantes dans le champs de la santé mentale. Réservation : reservation@lesateliersruty.com ...
Redevenir salarié après avoir été patron : accrochez-vous, virage serré
Objection : « Vous avez planté votre boîte, vous n’êtes pas digne de confiance. »
Petit florilège d’idées reçues. Du vécu pour Benoît M., patron durant quatre ans d’une entreprise de services à la personne de 10 salariés. Après la cessation de son activité (la crise est passée par là), contraint d’envisager un retour au salariat, il a passé pendant six mois une trentaine d’entretiens dans le secteur de la Banque (il a une formation bancaire à la base), puis dans d’autres secteurs. Entretiens tous soldés par des refus d’embauche. Qu’importe, il est devenu auto-entrepreneur et c’est dans le cadre d’une de ses missions qu’il a rencontré son employeur actuel. À croire que c’est quand on ne cherche plus à être salarié que l’opportunité se présente…
On oppose généralement le patron au salarié. Le premier serait, entre autres, autonome dans ses décisions, le second moins. « Poncifs ! Il faudrait quand même rappeler à quel point l’entrepreneur est lié à plein d’acteurs — financiers notamment —, et est donc capable de composer, il n’est pas le seul maître chez lui ! », réagit Hervé Simonot, Directeur Commercial Groupe chez Mac Allister, également à la tête de la filiale Mac Allister Executive.
Vous avez été patron et vous cherchez aujourd’hui un emploi salarié. Sachez que vous devez être capable de vous expliquer sur votre capacité à être moins autonome, moins décideur, à vous adapter à une équipe, une hiérarchie, etc. Un conseil : objectez que si vous avez eu des droits en tant que patron, vous aviez aussi des devoirs, et pas des moindres : devoirs en termes sociaux, légaux, professionnels… Et ceci afin de créer de l’empathie vis-à-vis du statut d’entrepreneur. « Quand un entrepreneur se retrouve candidat alors qu’il a subi un échec, le recruteur doit aller au fond des choses. Il convient de diagnostiquer avec lui les raisons de l’échec pour en faire ressortir des atouts, une expérience. Bachelard ne disait-il pas « L’expérience est très précisément le souvenir des erreurs rectifiées. » ?», souligne Hervé Simonot.
Sachez aussi que plus votre expérience en tant que patron aura été longue, plus votre reconversion pourra être difficile, pour l’ego mais pas seulement. « Ce sont souvent des profils qui ne se sont pas frottés au marché du travail en tant que candidat depuis longtemps, le décalage est énorme », note Vincent Rostaing, fondateur du cabinet Le Cairn 4 IT. De plus, la problématique...
Les métiers au service du handicap
Rééduquer, soigner, former, encourager l’autonomie, favoriser l’accès à l’emploi, socialiser, faciliter le quotidien des enfants, des adolescents, des adultes ou des personnes âgées handicapés : telles sont les missions des professionnels au service du handicap.
Le secteur du handicap recrute. Il couvre une large variété de professions, du social au paramédical. Ce numéro donne des repères sur l’emploi, les employeurs du secteur, les rémunérations, les qualités nécessaires pour exercer…
La médiation philosophique contre la souffrance au travail
… Pour que le travailleur se sente bien à son travail, il faut non seulement qu’il travaille et qu’il produise, mais qu’il agisse, c’est-à-dire qu’il exprime sa liberté.
Des limites de l'anglais en entreprise
Claude Hagège Sources :www.express.fr...
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