Le modèle du « sachant » venu d’en haut et qui distribue les conseils, s’insinue et impose des modes d’organisation à chacun s’essouffle essentiellement pour 2 raisons :
- il ne permet plus à l’entreprise de réagir aussi vite qu’il le faudrait,
- il ne facilite pas un bel enthousiasme, devenu moteur des entreprises performantes et attractives.
Le modèle émergeant s’intéresse au processus de création et d’initiative des équipes et se développe autour d’un management qui sollicite, stimule, reconnaît, l’imagination en tant que valeur professionnelle et surtout … s’en sert.
C’est « tout bénéf » car donner ses idées, prendre des initiatives ou contribuer à un projet innovant est enthousiasmant :
- Ça donne du sens, de l’énergie et du plaisir développe le sentiment d’appartenance.
- Ça crée de la proximité dans l’entreprise : une proximité de valeurs, d’intérêts, de buts et de stratégie
Joli, mais pas facile ! Comment faire ? Comment passer de l’intention à l’action ?
Bataillez, bataillez contre la culture du "non" !
A commencer par soi-même. Batailler contre la culture du non, se mobiliser pour la culture du possible, le « oui et d’ailleurs… » par opposition au « oui mais… ».
Il est temps de considérer comme une compétence et un savoir-faire l’ouverture, la curiosité, l’audace. Il est temps de dire « oui » aux idées qui dérangent.
Valorisez le faire ensemble !
La tendance est à la coopération, à la valorisation du collectif. Cette capacité à coopérer se manifeste naturellement dans toutes les communautés et pourtant, elle s’affaiblit dans nos grandes organisations dont la taille incite à recréer des groupes d’appartenance qui sont tentés de monter des cloisons entre métiers, services …
Apprendre le métier de la coopération et le pratiquer au-delà des frontières de son groupe d’appartenance est un enjeu majeur pour l’agilité de nos organisations et leur capacité à innover.
Cultivez l’esprit créatif et affirmez-là comme compétence !
Ce n’est pas une idée nouvelle, les cercles de qualité développés depuis près de 100 ans déjà dans l’industrie le prouvent.
Mais il est très possible et souhaitable d’aller plus loin, comme par exemple avec les programmes d’innovation participative. Ils sont mis en place à l’initiative d’une direction générale pour soutenir le potentiel créatif et la capacité d’innovation de ses collaborateurs et de ses équipes.
Conçus sur mesure, ces programmes valorisent et promeuvent les initiatives et les bonnes pratiques ou permettent de lancer des appels à idées visant à relever des défis pilotés par un sponsor, client des solutions proposées :
- Défis et challenges sur des sujets stratégiques,
- Trophées,
- Evaluation de la valeur des idées mises en œuvre,
- Reconnaissance des contributions,
- Formation,
- Evénements internes et externes,
- Etc…
Mais en dehors de programmes qui permettent et facilite l'expression de l'inovation et les initriatives, les managers d'entreprise de toute taille devraient :
- "Anoblir" la créativité et la positionner en tant que valeur contributive déterminante pour leur entreprise,
- Porter une attention toute particulière aux échanges de chacun, les siens et ceux de l'équipe,
- S'obliger au "oui",
- S'obliger aux affirmations positives.
MLB pour Kaciléo d'après LesEchos.fr